| EXTROVERSION, subst. fém. A.− ANAT., CHIR. Inversion d'un organe membraneux, de telle sorte que la surface interne est à nu. Le mamelon (...) ne fait saillie au dehors (...) qu'à l'époque de la lactation, où il peut déterminer l'extroversion de la poche mammaire (E. Perrier, Zool., t. 4, 1928-32, p. 3374). B.− PSYCHANAL., PSYCHOL. Var. de extraversion. Jung a appelé extroversion cette attitude générale qui porte l'intérêt vers les objets et non vers le sujet (Delay, Psychol. méd.,1953, p. 145).L'intuition (...) qui à distance et par extroversion ressent ce que ressent l'autre lui-même (Jankél., Je-ne-sais-quoi,1957, p. 155). Rem. 1. Le mot extroversion (cf. A) ds Méd. Biol. t. 2 1971 et ds Littré, comme synon. de exstrophie : ,,T. de chirurgie. Déplacement ou vice de conformation d'un organe membraneux renversé de telle manière que la surface interne s'en trouve à nu``. 2. On trouve ds la docum. le verbe extroverser, employé exclusivement au passif ou comme part. passé. adj. a) Anat. La paroi de la poche mammaire est extroversée (E. Perrier, op. cit., p. 3377). b) Psychol., synon. de extraverti. Aussi une volonté entièrement extroversée dans ses tâches est-elle pour ainsi dire vidée de toute vie intime (Jankél., op. cit., p. 244). Prononc. : [εkstʀ
ɔvε
ʀsjɔ
̃]. Cf. é-1. Étymol. et Hist. 1814 (Nysten). Composé de extra-* et de version* prob. d'apr. le lat. savant introversio (v. introversion). Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Quem. DDL t. 8. |