| EXTRAVASATION, subst. fém. SC. NAT., MÉD. Épanchement d'un liquide organique hors des vaisseaux ou des cavités qui le contiennent normalement. Cette inflammation s'accompagne toujours d'un peu de suintement de liquide péritonéal et d'extravasation de sérum sanguin par compression des veines et gêne de la circulation de retour (Garcin, Guide vétér.,1944, p. 80).Rem. On trouve aussi, dérivés à partir du verbe, avec le même sens : a) Extravasement, subst. masc. [Les assassins] frappaient à très-petits coups, tout doucement, sur l'épigastre de leur victime, de manière à ne jamais déterminer d'ecchymose, ni d'extravasement de sang (Goncourt, Man. Salomon, 1867, p. 261). Au fig. [Les piliers des pagodes] sont comme écrasés sous la hauteur exorbitante et l'extravasement des toitures d'or (Loti, Chât. Belle-au-bois-dorm., 1910, p. 288). b) Extravasion, subst. fém. [Le] jeu des forces naturelles qui déterminent l'extravasion de matières spéciales, telles que le camphre, les gommes, le coton, les résines, etc. (Berthelot, Synth. chim., 1876, p. 43). Prononc. et Orth. : [εkstʀavazasjɔ
̃]. Cf. extra-. Ds Ac. 1762 et 1932. Étymol. et Hist. 1695 méd. et chir. (Journal ds Trév. 1721). Dér. de extravaser*; suff. -(a)tion*. |