| EXTRAORDINAIREMENT, adv. A.− En dehors des dates régulières. La commission départementale se réunit au moins une fois par mois aux époques et pour le nombre de jours qu'elle détermine elle-même, sans préjudice du droit qui appartient à son président et au préfet de la convoquer extraordinairement (Bacquias, Conseil gén. et conseil arrondiss.,1934, p. 67). B.− Synon. de très, extrêmement.Des particules extraordinairement ténues (Poincaré, Mécan. nouv.,1909, p. 3).Une œuvre extraordinairement châtiée (Gide, Feuillets,1921, p. 724). − [S'appliquant à un adv.] − Il dure un peu, flambe extraordinairement vite et fort et puis s'éteint (Fromentin, Dominique,1863, p. 190). − [Accompagné d'une négation] Je ne m'amuse pas extraordinairement, ma chère Caro, et même, pour dire la vérité, je m'embête considérablement (Flaub., Corresp.,1871, p. 251). Prononc. et Orth. : [εkstʀaɔ
ʀdinε
ʀmɑ
̃]. Cf. extra- et extraordinaire. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. : 1313 (Comtesse Mahaut, 180, J. Richard d'apr. Delboulle ds R. Hist. litt. Fr. t. 12, p. 149). Dér. de extraordinaire, suff. -(e)ment2*. Fréq. abs. littér. : 482. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 174, b) 484; xxes. : a) 706, b) 1 216. |