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EXONDATION, subst. fém.
A.− GÉOL. Fait, pour une terre inondée, de sortir hors de l'eau :
1. Les sables, en effet, conservent (...) une certaine quantité d'eau lorsque la mer se retire. Pour échapper aux conséquences de l'exondation, il suffit aux animaux des plages de s'enfoncer dans le sédiment. J.-M. Pérès, Vie océan,1966, p. 75.
B.− Fait pour l'eau (mer, rivière) de se retirer :
2. ... cette adaptation à l'exondation peut revêtir deux modalités. Certaines algues prospèrent dans l'étage médiolittoral, car elles sont aptes à perdre une quantité importante de leur eau sans inconvénient parce que leur protoplasme y est adapté, ce qui n'est pas le cas de celui des algues qui vivent toujours immergées... J.-M. Pérès, Vie océan,1966p. 89.
Rem. Les dict. gén. (Littré, Guérin 1892, Lar. 19eSuppl. 1878 − Lar. 20e, Rob. et Quillet 1965) enregistrent également le synon. exondement, subst. masc., non attesté dans la documentation.
Prononc. : [εgzɔ ̃dasjɔ ̃]. Cf. é-1. Étymol. et Hist. 1870 (Lar. 19e). Dér. du rad. de exonder*; suff. -(a)tion*; exundation est attesté au xvies. (v. Hug.) au sens de « débordement » au propre et au figuré.