| EXCORIATION, subst. fém. MÉDECINE Écorchure, perte de la substance superficielle de la peau, d'une muqueuse ou d'une membrane superficielle (d'apr. Méd. Biol. t. 2 1971). Une légère excoriation; excoriations ulcéreuses (v. acrimonie ex. 1).Les excoriations dans les parties délicates sont très douloureuses (Ac.1835-1932).Elle avait sur le corps une large plaie gangréneuse, produite par la légère excoriation laissée par les cataplasmes salins (Sand, Hist. vie,t. 2, 1855, p. 415).La peau constitue normalement une bonne barrière contre les germes. (...) elle peut (...) être franchie, (...) la pénétration se faisant (...) le plus souvent à la faveur d'une plaie, d'une excoriation cutanée qui réalise une porte d'entrée (QuilletMéd.1965, p. 190):Le corps était tout chaud. En l'examinant on découvrit de nombreuses excoriations (...). La figure portait quelques fortes égratignures, et la gorge était stigmatisée par (...) de profondes traces d'ongles...
Baudel., Hist. extr.,1856, p. 13. Prononc. et Orth. : [εkskɔ
ʀjajɔ
̃]. Cf. é-1. Ds Ac. 1718-1932. Étymol. et Hist. 1377 [av. 1495] excoriacion et ulceration (La prat. de B. de Gordon ds Gdf. Compl.); ca 1398 [ms. xves.] (Somme MeGautier, mss franç. Bibl. nat. 1288, fo69 rods DG). Empr. au lat. médiév. excoriatio, t. de méd. ca 1200 ds Latham. Fréq. abs. littér. : 6. |