| ESCALIN, subst. masc. Ancienne monnaie d'argent des Pays-Bas. Je consacrai mon dernier escalin à lui offrir de prendre sa moitié d'une pinte de genièvre (Vidocq, Mém.,t. 1, 1828-29, p. 15).− P. méton., vx, fam. Cheval qu'on louait pour le prix d'un escalin (d'apr. St-Riquier-Delp. 1975). Ces dames se sont rendues, en calèche, à la fontaine de la Géronstère; nous les avons suivies sur des escalins (Jouy, Hermite,t. 4, 1813, p. 109). Prononc. et Orth. : [εskalε
̃]. Ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. 1619 escalin « monnaie d'argent » (Cout. de Bruges, XXV, 6 ds Bourdot de Richebourg, Nouveau coutumier général, t. 1, p. 584a). Prob. empr. au m. néerl. schellinc, de même sens (Verdam). Le -a- fait problème, v. FEW t. 17, p. 32a, note 2, Fouché, p. 702 et EW F S2, qui propose l'infl. du nom Carolus, v. carlin1. Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Sain. Lang. par. 1920, p. 326. − Sain. Sources t. 2 1972 [1925], p. 103. |