Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
ÉRISTIQUE, adj. et subst.
I.− Emploi adj. Relatif à la controverse. Dialogue, écrit éristique. Euclide de Mégare fonde (...) une école éristique qui dégénère bientôt en une école de scepticisme (Cousin, Hist. philos. mod.,t. 1, 1847, p. 135).À 2 h., conversation un peu éristique. Je compris les côtés difficiles et négatifs de la sœur (Michelet, Journal,1852, p. 196).
Rem. Ac. 1932 indique ,,S'emploie en mauvaise part pour désigner un tempérament chicaneur et sophistiqué. Humeur éristique.``
II.− Emploi subst.
A.− Subst. masc. Philosophe appartenant à l'école de Mégare. Les disciples d'Euclide reçurent successivement trois noms différents : celui de mégariques, d'éristiques et de dialecticiens (Franck1875).
B.− Subst. fém. Art de la controverse philosophique :
Le Philèbe, de son côté, distingue la Dialectique qui s'astreint à traverser les étapes intermédiaires (mésa) et l'éristique qui veut faire Un ou Plusieurs immédiatement (euthus), vole au but tout droit et d'un seul coup d'aile et se dispense de passer Per gradus debitos. Jankél., Je-ne-sais-quoi,1957, p. 153.
[En mauvaise part] ,,Art des raisonnements spécieux et des arguties sophistiquées`` (Lal. 1968).
Prononc. et Orth. : [eʀistik]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1765 subst. et adj. « relatif à la controverse » (Encyclop. t. 10, s.v. mégarique). Empr. au gr. ε ̓ ρ ι σ τ ι κ ο ́ ς « qui aime la controverse » d'où subst. fém. η ̔ (τ ε ́ χ ν η) ε ̓ ρ ι σ τ ι κ η ́ « l'art de la controverse », masc. ο ̔ ε ̓ ρ ι σ τ ι κ ο ́ ς « celui qui s'y adonne », de ε ̓ ρ ι ́ ζ ε ι ν « se quereller, disputer ». Fréq. abs. littér. : 3.