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ERGASTULE, subst. masc.
HIST. ROM. Cachot, prison généralement souterraine, où l'on enfermait les détenus condamnés à des travaux pénibles :
L'esclavage antique! évidemment Spartacus, ce noble de Thrace organisant et entraînant la plèbe de ses compagnons d'ergastule, quelle leçon! Bourget, Actes suivent,1926, p. 154.
P. ext. Prison, cellule où les conditions de vie sont particulièrement éprouvantes. Le peu d'air corrompu qui emplissait le couloir pénétrait à grand peine dans ces ergastules infects [les réduits pour forçats punis de cellule] (A. Humbert, Mon bagne,1880, p. 44).
Rem. On rencontre ds la docum. a) L'adj. dér. ergastulaire. Qui a trait aux ergastules. Bossuet apparaît enfin qui confisque et cadenasse à jamais pour la gloire de son calife [dans une dépendance ergastulaire du sérail de la monarchie], toutes les forces génitales de l'intellectualité française (Bloy, Désesp., 1886, p. 188). b) Un emploi subst. masc. du même mot au sens de ,,geôlier d'un ergastule`` (Rob.).
Prononc. et Orth. : [ε ʀgastyl]. Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. 1495 (J. de Vignay, Miroir hist. ds Delb. Rec. d'apr. DG) − 1611, Cotgr.; à nouv. 1755 (Encyclop. t. 5) Empr. au lat. class. ergastulum, de même sens, adaptation du gr. ε ̓ ρ γ α σ τ η ́ ρ ι ο ν « atelier » de ε ̓ ρ γ α τ ε υ ́ ο μ α ι « travailler ». Fréq. abs. littér. : 14.