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ÉPISTÉMOLOGIE, subst. fém.
A.− Vieilli. Étude de la connaissance scientifique en général :
... c'est (...) l'épistémologie qui est seule compétente pour décider si les cadres de référence du vrai correspondent, oui ou non, aux cadres du réel... Traité sociol.,1968, p. 135.
B.− Usuel. Partie de la philosophie qui a pour objet l'étude critique des postulats, conclusions et méthodes d'une science particulière, considérée du point de vue de son évolution, afin d'en déterminer l'origine logique, la valeur et la portée scientifique et philosophique (cf. philosophie* des sciences, empirisme* logique). Épistémologie générale, scientifique; épistémologie de la sociologie. L'épistémologie non-cartésienne est donc par essence, et non par accident, en état de crise (Bachelard, Le Nouvel esprit scientifique,Paris, P.U.F., 1941, p. 162).
Spéc. (dans le vocab. de J. Piaget). Épistémologie génétique. L'épistémologie génétique ou théorie de la connaissance scientifique fondée sur l'analyse du développement même de cette connaissance (J. Piaget, Introduction à l'épistémologie génétique,Paris, P.U.F., t. 1, 1950, p. 7).
Rem. On rencontre ds la docum. a) Le subst. fém. épistémè. Mot gr. repris en philos., en partic. par Michel Foucault, et désignant l'ensemble des catégories ling. qui servent à appréhender la culture, le savoir (dans son sens le plus gén.) d'une époque. Quant à la mutation qui s'est produite vers la fin du XVIIIesiècle dans toute l'épistémè occidentale, il est possible dès maintenant de la caractériser de loin en disant qu'un moment scientifiquement fort s'est constitué là où l'épistémè classique connaissait un temps métaphysiquement fort (...) le classicisme avait établi ses serrures épistémologiques les plus solides (M. Foucault, Les Mots et les choses, Paris, Gallimard, 1966, p. 219). b) L'adj. épistémique ds Traité de sociol. t. 2, 1968, p. 244 : Dans une perspective épistémique. Du point de vue de l'acquisition, de la formation des connaissances, en partic. dans le domaine de la psychol. de l'enfant.
Prononc. : [epistemɔlɔ ʒi]. Étymol. et Hist. 1906 « critique des sciences » (Nouv. Lar. ill. Suppl.). Composé du gr. ε ̓ π ι σ τ η ́ μ η « science » et de -logie*. Fréq. abs. littér. : 17.
DÉR.
Épistémologiste, épistémologue, subst.,philos. Philosophe spécialiste de l'épistémologie. C'est donc bien à la croisée des chemins que doit se placer l'épistémologue, entre le réalisme et le rationalisme (Bachelard, Le Nouvel esprit scientifique,Paris, P.U.F., 1941p. 10).Des horizons nouveaux dignes d'intéresser grandement les philosophes et les épistémologistes (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 138).− [epistemɔlɔ ʒist]. Aucune transcr. de épistémologue [epistemɔlɔg]. 1resattest. 1918 épistémologiste (Marcel, Journal, p. 155); 1941 épistémologue (Bachelard, loc. cit.); du rad. de épistémologie, 1 suff. -iste* 2 suff. -logue*. Fréq. abs. littér. : 1.