| ENVINÉ, ÉE, adj. Vieux A.− Qui est imprégné de vin, qui a pris son odeur. Synon. aviné (v. ce mot A).Cruche envinée (Littré); fût enviné (Rob. Suppl. 1970). Rem. Seul sens attesté ds Ac. 1835, 1878, Littré, Rob. Suppl. 1970. B.− [En parlant d'une pers., d'un de ses attributs ou de son comportement] Qui est en état d'ivresse, qui manifeste cet état. Synon. aviné (v. ce mot B).Préville répétant devant Garrick le rôle d'un homme demi-ivre, Garrick lui dit : Prenez garde, camarade, l'une de vos jambes, n'est pas envinée (S. Mercier, Néol., t. 1, 1801, p. 230).Cf. avoir les jambes avinées (Ac. 1835, 1878). Prononc. et Orth. : [ɑ
̃vine]. Ds Ac. 1835 et 1932. Étymol. et Hist. 1. Ca 1508 « où il y a du vin » (J. Fossetier, Chroniques margar., ms. Brux. 10512, VIII, IV, 23 ds Gdf.); 2. 1701 techn. « qui a pris l'odeur du vin » (Fur.). Dér. de vin*; préf. en-*; suff. -é*. |