| ENTRANT, ANTE, part. prés., adj. et subst. I.− Part. prés. de entrer*. II.− Emploi adj., rare. Qui pénètre, qui blesse. Même atténuée, même adoucie, une vérité de cette nature, ne dépouille pas, hélas! sa faculté entrante et meurtrissante (Du Bos, Journal,1928, p. 192). − Insinuant, engageant. Des manières entrantes (Ac.1835, 1878). III.− Subst. Personne qui entre dans un lieu. Anton. sortant.D'autres pensèrent à un agent de la police secrète chargé de surveiller la mine des entrants et des sortants (G. Leroux, Roul. tsar,1912, p. 115). − Malade qui vient d'être admis dans un service d'hôpital : Comme un fait exprès : trois entrants dans le service. Les stagiaires, eux, ils s'en battent l'œil, le dimanche. Alors c'était à Edmond de s'appuyer les observations, sans compter les pansements, et des piqûres.
Aragon, Les Beaux quartiers,1936, p. 325. Prononc. et Orth. : [ɑ
̃tʀ
ɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Ds Ac. 1694-1932. Fréq. abs. littér. : 2 011. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 3 498, b) 4 247; xxes. : a) 2 544, b) 1 761. Bbg. Gohin 1903, p. 231. |