| ENTOURAGE, subst. masc. A.− [Le compl. désigne une chose] Ce qui est autour (de quelque chose). Voici la maison, gaie et blanche, toute neuve, avec ses entourages de fenêtres en granit breton (Loti, Mon frère Yves,1883, p. 404).La surface de l'étang et l'entourage des bois baignaient dans une vapeur dorée d'incantation (Malègue, Augustin,t. 2, 1933, p. 201).Cantonner dans un entourage de maisons en feu (Romains, Hommes bonne vol.,1938, p. 134). B.− Ensemble des personnes qui vivent habituellement auprès (de quelqu'un). Les gens, les personnes de (son) entourage. Je commence à comprendre que les saints devaient être un peu agaçants pour leur entourage (Montherl., Maître Sant.,1947, II, 3, p. 636).Son entourage le gâte par trop de complaisances (Martin du G., Notes Gide,1951, p. 1396): Personne dans mon entourage n'était aussi drôle, aussi intéressant, aussi brillant que lui; ...
Beauvoir, Mémoires d'une jeune fille rangée,1958, p. 28. Prononc. et Orth. : [ɑ
̃tuʀa:ʒ]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. a) 1461 « ensemble des personnes qui entourent quelqu'un » (Doc. inédits sur Commynes, 62, Fierville ds R. Hist. litt. Fr., t. 11, p. 507), attest. isolée; à nouv. au xviiies. 1776 (Beaumarchais, Lettre ds Proschwitz, p. 109); b) 1780 « ce qui entoure quelque chose » (Mmede Genlis, Faux Amis, II, 2 ds DG). Dér. du rad. de entourer*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 551. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 308, b) 777; xxes. : a) 671, b) 1 259. |