| ENNEIGER, verbe trans. [Le compl. d'obj. désigne gén. un lieu : territoire, voie, etc.] Couvrir de neige. L'hiver (...) exceptionnellement rigoureux (...) glace et enneige les routes (De Gaulle, Mém. guerre,1959, p. 138).− P. métaph. ou p. anal. Couvrir d'une matière blanche ou donner une coloration blanche qui évoque la neige. Une des pentes de leurs toits était tout enneigée de lune (Ramuz, Derborence,1934, p. 22). ♦ Emploi pronom. passif. Une côte d'ajoncs et de genêts, dont les ors mouvants s'enneigeaient en avril de la floraison blanche de pommiers sauvages (Lorrain, Sens. et souv.,1895, p. 196). Prononc. : [ɑ
̃nε
ʒe] ou, p. harmonis. vocalique, [ɑ
̃neʒe]; enneige [ɑ
̃nε:ʒ]. Étymol. et Hist. Ca 1150 ennegié (Samson de Nanteuil, Proverbes de Salomon ds K. Bartsch. La Langue et la litt. fr., 157, 2). Dér. de neige*; préf. en-*, suff. -é*. Fréq. abs. littér. : 1. |