| ENLEVEUR, subst. masc. A.− Rare. Celui qui enlève quelque chose : Couturat, l'enfant, le diable à quatre, le collégien, le faiseur de bulles de savon, l'enleveur des chaises sous le séant des gens, l'homme aux cocottes, ...
Goncourt, Charles Demailly,1860, p. 15. B.− Celui qui fait un enlèvement. J'ai été enleveur d'actrices et joueur comme vous (Lamart., Corresp.,1832, p. 262). − Emploi adj. fém., au fig. Qui enlève le mari d'une autre. Les femmes de province que j'ai vues à Paris, (...) étaient en effet assez enleveuses (Balzac, Muse départ.,1844, p. 104). Prononc. : [ɑ
̃lvœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Étymol. et Hist. a) Ca 1640 arm. enleveur de quartier (Voiture, Poésies ds Rich. 1680); b) ca 1780 « ravisseur » (Mirabeau ds S. Mercier, Néol., t. 1, p. 225). Dér. du rad. de enlever*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 4. |