| ENLEVAGE, subst. masc. A.− Fam. Action d'enlever, d'emporter. L'enlevage du porte-monnaie a lieu entre deux portes, au tournant d'une rue, et souvent dans une vespasienne, si le pante bon à voler s'y engage (Macé, Joli monde,1887, p. 156). B.− Techn. diverses. − B.-A. Opération consistant à enlever une peinture de son support de toile ancienne et détériorée pour la reporter sur un neuf. Lorsque la toile ancienne est absolument pourrie, ou bien quand la couleur se sépare entièrement du support (...) on recourt au procédé de l'enlevage appelé aussi le transfert (Moreau-Vauthier, Peint.,1933, p. 242). Rem. Donné par Littré comme synon. de enlèvement. − IMPR. et techn. d'impression. Manière d'imprimer qui consiste à appliquer à l'aide du cylindre sur le support teint le produit spécifique qui enlève la couleur. Méthode par « enlevages » ou « rongeants » (Blanquet, Technol. mét. habill.,Text., 1948, p. 114).Une opération dite enlevage qui consiste à dissoudre l'encre à report pour la remplacer au rouleau par l'encre qui servira au tirage sur machine (Civilis. écr.,1939, p. 1006). Rem. En sp. (cyclisme), enlevage peut être synon. de enlèvement* A : action de s'élever en l'air, c'est-à-dire, « décoller », commencer le sprint. La tactique (...) doit (...) enseigner [au coureur cycliste] (...); à commencer son enlevage au meilleur moment (Baudry de Saunier, Cycl., 1892, p. 415). Prononc. : [ɑ
̃lva:ʒ]. Étymol. et Hist. 1. 1838 impr. et techn. d'impression (Ac. Compl. 1842); 2. 1845 B.-A. (Besch.); 3. 1870 sp. nautique (Lar. 19e); 1892 cyclisme (Baudry de Saunier, loc. cit.); 4. 1887 fam. « action d'enlever, d'emporter » (Macé, loc. cit.). Dér. de enlever*; suff. -age*. Bbg. Quem. Fichier. |