| ENJOLIVEUR, EUSE, subst. A.− [Correspond à enjoliver A] Celui, celle qui enjolive, qui aime à enjoliver. Ce sont là les dessins de cet artiste [Lepaon], qui s'engagea pour voir la guerre de près, et qui n'en a jamais été que l'enjoliveur (E. de Goncourt, Mais. artiste,1881, p. 108): ... le décorateur a d'abord pensé qu'il lui suffisait (...) de substituer à la feuille d'achante [sic], à la coquille Louis XV ou au ruban Louis XVI quelque nouveau motif. C'était rester avec une prudente modestie dans le rôle d'enjoliveur; mais c'était méconnaître tout le problème du logis moderne...
Arts et litt. dans la société contemp.,1935, p. 8402. B.− [Correspond à enjoliver B] Ce qui enjolive. − En partic., subst. masc. Pièce métallique sans rôle fonctionnel, qui orne le moyeu de la roue d'une voiture automobile. Sur les voitures de tourisme, la fixation [de la roue] se masque, la plupart du temps, par un enjoliveur (Chapelain, Techn. automob.,1956, p. 207). Prononc. et Orth. : [ɑ
̃
ʒ
ɔlivœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Ds Ac. 1718-1878, au masc. uniquement. Étymol. et Hist. 1612 subst. « celui qui pare, enjolive » (Jal, Dict. critique ds Hug.); 1718 adj. (Ac.). Dér. du rad. de enjoliver*; suff. -eur2*. Bbg. Duch. Beauté 1960, p. 58. |