| ![]() ![]() ![]() ![]() ENCOTONNER, verbe trans. A.− Garnir de coton, de duvet. La nature encotonne certains fruits délicats (Lar. 19e). B.− Au fig. 1. Faire éprouver une sensation semblable à celle que procure le coton : 1. En vérité, Bailleul s'éteint. Une espèce de touffeur l'encotonne, où s'enfoncent ses gestes (...) Les genoux repliés, le dos rond, il est comme un fœtus impatient de naître.
Genevoix, La Boîte à pêche,1926, p. 131. 2. Atténuer les réactions : 2. Les bons apôtres, les niais! Ignorent-ils qu'il n'existe rien de plus implacable que la jalousie des parvenus, j'entends ceux que la fortune n'a pas totalement abrutis et encotonnés...
Arnoux, Rêverie d'un policier amateur,1945, p. 280. − Emploi pronom. réfl. Avoir des réactions atténuées. Il dodelinait, il s'encotonnait (ArnouxZulma,1960, p. 55). Prononc. Seule transcr. ds Littré et DG : an-kò-tò-né. Étymol. et Hist. 1555 « garnir d'un duvet » (Ronsard, Hymne de la mort, 224, éd. P. Laumonier, VIII, p. 173). Dér. de coton*; préf. en-*; dés. -er. |