| ENCASERNER, verbe trans. Enfermer dans une caserne. Vous avez été encasernés, équipés, poussés au meurtre et à la mort (Martin du G., Thib.,Été 14, 1936, p. 698).Rem. On rencontre ds la docum. un emploi adj. du part. passé encaserné, ée. Au fond de notre système militaire il y a un préjugé persistant (...) c'est que la nation ne peut guère compter que sur la partie encasernée de l'armée (Jaurès, Armée nouv., 1911, p. 18). Prononc. : [ɑ
̃kazε
ʀne], (j')encaserne [ɑ
̃kazε
ʀn]. Étymol. et Hist. 1832 (S. Marin, Hist. de la vie et des ouvrages de M. de Chateaubriand, I, 325 [Vimont] ds Quem. DDL t. 15). Dér. de caserne*; préf. en-*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 1. DÉR. Encasernement, subst. masc.Action d'encaserner; état de ceux qui sont encasernés. C'est terrible. J'avoue que je suis dans un état de dépression terrible depuis mon encasernement (Alain-Fournier, Corresp.[avec Rivière], 1907, p. 290).− [ɑ
̃kazε
ʀnəmɑ
̃]. − 1reattest. 1899 (V. Gohier, L'Armée contre la nation, 17 [Éd. de la revue blanche] ds Quem. Fichier); du rad. de encaserner, suff. -(e)ment1*. − Fréq. abs. littér. : 1. |