| ENCÉPHALOPATHIE, subst. fém. Affection encéphalique et, en partic., p. oppos. à encéphalite, affection encéphalique non inflammatoire, souvent dégénérative et d'origine infectieuse, toxique ou métabolique. Encéphalopathie surrénale; encéphalopathie post-vaccinale. Les myélopathies toxiques semblent moins fréquentes chez l'homme que les encéphalopathies (G.-H. Roger dsNouv. Traité Méd.,fasc. 6, 1925, p. 39):Parfois, [dans l'intoxication saturnine] on voit survenir les accidents graves de l'encéphalopathie (délirante, convulsive ou comateuse) souvent mortelle, ...
Macaigne, Précis d'hyg.,1911, p. 315. − En partic. Encéphalopathie infantile. Ensemble de troubles neurologiques et psychiques résultant d'atteintes cérébrales pré-, néo- ou post-natales (cf. Mounier, Traité caract., 1946, p. 203). Prononc. : [ɑ
̃sefalɔpati]. Étymol. et Hist. 1839 (Journ. de méd. et de chir. pratiques, X, 447 ds Quem. Fichier). Composé des éléments préf. encéphalo- et suff. -pathie (-pathe* et -ie*) Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Quem. 2es. t. 8 1975. |