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EMPERLER, verbe trans.
A.− Garnir, orner de perles. Emperler une coiffure de femme (Lar. 19e).
Au fig. Embellir, orner. Malherbe emperlait trop son style (Nouv. Lar. ill.).
B.− P. anal. Couvrir de gouttelettes qui ressemblent à des perles. Le cœur gros de Cantoperdrix emperla de larmes les pieds de sa monture (Arène, J. des Figues,1870, p. 67).Excusez-moi, dit Amédée dont la sueur emperlait le front (Gide, Caves,1914, p. 818).
Emploi pronom. Julius dont le front s'emperlait posa sur ses genoux son haut-de-forme (Gide, Caves,1914p. 862).
Rem. On rencontre ds la docum. emperlé, ée, part. passé adj. a) Orné de perles. Le diadème emperlé des marquises (Murger, Scène vie boh., 1851, p. 249). Le khalyfe, appuyé du coude à ses coussins, La main au pommeau d'or emperlé de son sabre (Leconte de Lisle, Poèmes trag., 1886, p. 4). Au fig. Enfin s'élevèrent, comme en cadence, les arbres majestueux, et ils déployèrent leurs branches surchargées, enrichies de fruits ou emperlées de fleurs (Chateaubr., Paradis perdu, 1836, p. 103). b) P. anal. Couvert de gouttelettes qui ressemblent à des perles. Cheveux blonds emperlés de rosée (Id., Mém., t. 1, 1848, p. 205).
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃pε ʀle], (j')emperle [ɑ ̃pε ʀl̥]. Étymol. et Hist. 1544 emperlé « couvert de gouttes faisant l'effet de perles » (Maurice Scève, Délie, 191 ds Hug.); 1547 « orner, parer » (Marg. de Navarre, Les Marguerites, Hist. des satyres et nymphes de Diane, III, 166, ibid.); 1574 emperlé « orné de perles » (M. de La Porte, Epithetes, 25 vo, ibid.). Dér. de perle*; préf. en-*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 30. Bbg. Mat. Louis-Philippe. 1951, p. 287.