| EMPAILLAGE, EMPAILLEMENT, subst. masc. A.− Action de garnir (un siège) de paille. L'empaillage d'une chaise (Ac.1932). B.− Action d'entourer un plant, un jeune arbre de paille pour le protéger. L'empaillage d'une plante (Ac. 1932). C.− Action d'empailler un animal mort. L'empaillage d'un animal (Ac. 1932). − P. méton. Son musée de chasse et d'empaillage (Amiel, Journal,1866, p. 384). − P. anal. La vue des momies égyptiennes suffirait seule à dégoûter des embaumements et autres empaillements conservateurs dont on afflige les morts, sous prétexte de les honorer (Du Camp, Nil,1854, p. 249). Prononc. et Orth. : [ɑ
̃pɑ(a)ja:ʒ], [ɑ
̃pɑ(a)jmɑ
̃]. Ds Ac. 1835-1932. Ds Ac. 1932. Cf. empailler. Étymol. et Hist. I. Empaillage 1. 1826 « action d'empailler les animaux » (Mozin-Biber); 2. 1829 « action de couvrir un siège de paille » (Boiste). II. Empaillement 1838 « action de garnir ou de bourrer de paille » (Ac. Compl. 1842); 1845 agric. « approvisionnement en paille » (Besch.). Dér. de empailler*; I suff. -age*, II suff. -ment1*. Fréq. abs. littér. : 5. |