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EMMAILLOT(T)EMENT, EMMAILLOTAGE,(EMMAILLOTEMENT, EMMAILLOTTEMENT) subst. masc.
A.− Action, manière d'emmailloter. L'importance que donne Gorer à l'emmaillotage (...) dans son exploration de l'âme russe (Traité sociol.,1968, p. 415).
B.− P. méton. Ce qui emmaillote. L'enfant (...) se retourna (...) autant que pouvait le permettre son emmaillottement (Champfl., Bourgeois Molinch.,1855, p. 88).
− P. ext. Ce qui enveloppe comme un maillot. Cet emmaillotage est évidemment destiné à protéger la jeune larve des injures (Coupin, Animaux de nos pays,1909, p. 331):
Le fusil est nettoyé déjà. On vérifie l'emmaillotage de la culasse et le bouchage − précautions indispensables à cause de la terre des tranchées. Barbusse, Le Feu,1916, p. 198.
Rem. La forme emmaillotage n'est pas mentionnée ds les dict. généraux.
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃majɔtmɑ ̃] transcrit [ɑ ̃mɑ-] d'apr. maille ds Land. 1834. Le mot est ds Ac. 1932. [ɑ ̃majɔta:ʒ] n'est transcrit ds aucun dict. de prononc. ni attesté ds Ac. Étymol. et Hist. A. 1580 emmaillotements des enfants (Montaigne, Essais, éd. A. Thibaudet, livre 2, chap. 12, p. 503). B. 1896 emmaillotage (Goncourt, Journal, p. 431). Dér. du rad. de emmailloter*; A suff. -(e)ment1*, B suff. -age*. Fréq. abs. littér. Emmaillotement : 5. Emmaillotage : 2.