| EMBRAYAGE, subst. masc. A.− Action d'embrayer. L'embrayage à friction a une action rapide lors de l'embrayage (Champly, Nouv. Encyclop. pratique,t. 7, 1927, p. 108): Le silence demeura suspendu, rempli par l'embrayage du moteur qui décrut jusqu'à se confondre avec celui du vent.
Malraux, L'Espoir,1937, p. 684. B.− P. méton. Mécanisme permettant d'embrayer. Des dispositifs d'embrayage et de débrayage (Haton de La Goupillière, Exploitation mines,1905, p. 841). − Spéc., AUTOMOB. Mécanisme qui sert à désaccoupler le vilebrequin et l'arbre primaire de la boîte de vitesse et à les réaccoupler à chaque manœuvre du changement de vitesse de façon à transmettre ou à interrompre le mouvement du moteur aux roues motrices. Pédale d'embrayage; embrayage à disques; embrayage automatique. Et ma 4 CV en réparation. L'embrayage amoché (Arnoux, Double chance,1958, p. 199). Prononc. et Orth. : [ɑ
̃bʀ
εja:ʒ]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1856-58 (La Châtre). Dér. du rad. de embrayer*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 3. Bbg. Ball (R.-V.). Nouv. dat. pour le vocab. de l'automob. Fr. mod. 1974, t. 42, p. 253. |