| EMBAT(T)RE,(EMBATRE, EMBATTRE) verbe trans. TECHNOL. Poser un bandage de fer ou d'acier sur la jante d'une roue (de voiture, de locomotive, de wagon). Embattre une charrette (Littré). Chariots aux roues disjointes qu'il faudra « embattre » d'un cercle de fer sorti rouge de la forge (Menon, Lecotté, Vill. Fr., 1, 1954, p. 22).Rem. On rencontre ds la docum. embat(t)age, subst. masc. Action d'embatre. La mise en place du bandage, ou « embatage », s'effectue après avoir porté celui-ci à une température qui peut atteindre 400o, ce qui, après refroidissement, produit un serrage énergique (Bailleul, Matér. roulant ch. de fer, 1951, p. 11). Prononc. et Orth. : [ɑ
̃batʀ]. Ds Ac. dep. 1798 : embatre. Embattre ds Land. 1834, Gattel 1841, Besch. 1845, Guérin 1892, Rob. (var.), Pt Lar. 1968, Lar. Lang. fr. (var.). Étymol. et Hist. [Ca 1100 sun bon espiet enz el cors li enbat « enfoncer » (Roland, éd. J. Bédier, 1266)]; 1369-70 charronnerie Pro duobus paris rotarum embatte et aliis (Compt. de l'H. D. d'Orl. ds Gdf.). Dér. de battre*; préf. em- (en-*). |