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EAU(-)FORTE,(EAU FORTE, EAU-FORTE) subst. fém.
A.− Acide nitrique ou azotique étendu d'eau, utilisé par le graveur pour faire mordre la plaque de cuivre là où le vernis a été enlevé par la pointe. La goutte d'eau forte qui creuse la planche de cuivre en y tombant (Chênedollé, Journal,1822, p. 114).
P. métaph. L'« esprit » (...) cette eau-forte, cet acide de vitriol qui ronge tout (Stendhal, L. Leuwen,t. 2, 1836, p. 394).
B.− P. méton. Planche de cuivre ainsi gravée; estampe obtenue au moyen de cette planche. Des collections d'estampes et d'eaux-fortes (Huysmans, Sœurs Vatard,1879, p. 219).
Rem. On rencontre ds la docum. eaufortiste, subst. masc. Artiste qui grave à l'eau-forte. Synon. usuel aqua(-)fortiste. Très remarquable eaufortiste de Blois (Hugo, Corresp., 1864, p. 468).
Prononc. et Orth. : [ofɔ ʀt]. Ds Ac. depuis 1694. Qq. occurr. dans les fonds sans trait d'union, avec ou sans blanc : eau forte, eauforte. Étymol. et Hist. 1543 (Edit sur le métier d'orfévrerie, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XII, 830 in Quem. Fichier). Composé de eau* et de fort(e)*; cf. ital. acqua forte (Leonardo da Vinci ds Batt.).