| DÉSENTRAVER, verbe trans. Débarrasser un animal des entraves qui l'empêchent de se mouvoir. − P. métaph. J'ai toujours cherché à Désentraver les littérateurs d'une foule de règles fausses ou puériles (S. Mercier, Néol.,t. 1, 1801, p. 176). ♦ Emploi adj. Sa vie après sa mort, sa vie en Dieu continuerait seulement la vie du juste qu'il était, enfin désentravé et enfin reconnu (Guéhenno, Jean-Jacques,1952, p. 42). Prononc. et Orth. : [dezɑ
̃tʀave], (je) désentrave [dezɑ
̃tʀa:v]. Ds Ac. 1694 puis 1932. Étymol. et Hist. 1615 desantraver (Harangue de Turlupin ds Variétés hist. et litt., éd. E. Fournier, t. 6, p. 53). Dér. de entraver*; préf. dé(s)-*. Cf. part. passé destravé « détaché, délivré de ses entraves » (av. 1488, Sottie a cinq personnages des coppieurs et lardeurs ds Recueil Trepperel, éd. E. Droz, no8, vers 222, p. 167). Fréq. abs. littér. : 5. Bbg. Gohin 1903, p. 343. |