| DÉSENRHUMER, verbe trans. Faire cesser le rhume de quelqu'un. Ce sirop de guimauve m'a désenrhumé (Ac.1835-1932).♦ Au part. passé en emploi adj. Madame de Grignan (...) qui ira au Port-Royal dès qu'elle sera désenrhumée (Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 2, 1842, p. 569). − Emploi pronom. réfl. Cesser d'être enrhumé. Il s'est désenrhumé (Ac.1798-1932). − Emploi intrans., rare. Cesser d'être enrhumé. Je m'ai fait couper tous les cheveux, là-dessus, sur la tête (...) Mais, depuis ça, je ne désenrhumais pas (Goncourt, Man. Salomon,1867, p. 51). Rem. Au Canada, on dit dérhumer (d'apr. Bél. 1957). Prononc. et Orth. : [dezɑ
̃
ʀyme], (je me) désenrhume [dezɑ
̃
ʀym]. Ds Ac. 1694, s.v. des-enrhumer; ds Ac. 1718-1932 en 1 seul mot. Étymol. et Hist. 1680 (Rich.). Dér. de enrhumer*; préf. dé(s)-*. Fréq. abs. littér. : 1. |