| DÉPLORABLEMENT, adv. De manière déplorable. A.− Rare. De manière à inspirer la douleur, la compassion. C'était le malheureux Mouton qui, depuis, a péri si déplorablement (Michelet, Mémor.,1822, p. 202). B.− Usuel. De manière très regrettable; qui inspire une pitié condescendante; très mal. L'âme est déplorablement impressionnable par les influences humaines (Amiel, Journal,1866, p. 186).Les systèmes de chauffage et d'aération sont déplorablement conçus (Viollet-Le-Duc, Archit.,1872, p. 295).Un de nos thèmes favoris était l'éducation des enfants. (...) les Richard élevaient déplorablement les leurs (Gide, Si le grain,1924, p. 482). Prononc. et Orth. : [deplɔ
ʀabləmɑ
̃]. Ds Ac. 1718-1932. Étymol. et Hist. 1610 (P. Coton, Institution catholique ds R. Philol. fr., t. 43, p. 124). Dér. de déplorable*; suff. -ment2*. Fréq. abs. littér. : 55. |