| DÉNIAISEUR, EUSE, subst. Celui, celle qui déniaise : Que les exigences de l'honnêteté et de l'intelligence aient été colonisées à des fins égoïstes par l'hypocrisie d'une société médiocre et cupide, c'est là un malheur que Marx, déniaiseur incomparable, a dénoncé avec une force inconnue avant lui.
Camus, L'Homme révolté,1951, p. 248. Rem. L'emploi au fém., non ill. ds la docum., est attesté par Lar. 19e-Lar. Lang. fr. et Quillet 1965. Prononc. : [denjεzœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Étymol. et Hist. 1582 deniaiseur « trompeur » (A. Paré, De la licorne, C. VI ds Gdf. Compl.). Dér. du rad. de déniaiser*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 2. |