| DÉMONISME, subst. masc. THÉOL. Croyance à l'action des démons : Je ne me laisserai pas enfermer par les politiques professionnels dans de faux dilemmes. Je ne croirai pas que les hommes n'aient à choisir qu'entre le fascisme et le communisme, comme l'âne entre deux picotins. Je m'opposerai de tout moi-même au démonisme, au catastrophisme de mon temps, à tout ce que la révolution emprunte de la contre-révolution.
Guéhenno, Journal d'une« Révolution », 1938, p. 200. Rem. Les dict. gén. du xixes., Lar. 20e, Lar. encyclop. et Quillet 1965 enregistrent le subst. et adj. démoniste. (Celui, celle) qui croit aux démons. Prononc. : [demɔnism̥]. Étymol. et Hist. Av. 1784 (Diderot d'apr. Boiste 1823). Dér. de démon*; suff. -isme*; cf. 1745 démoniste « personne croyant aux démons » Diderot, Essai sur le mérite et la vertu, I, 22 ds Quem. Fichier. Fréq. abs. littér. : 4. Bbg. Barb. Infl. 1923, pp. 10-11. |