| DÉJUC, subst. masc. Vx. Heure matinale où les poules quittent le juchoir, où les oiseaux déjuchent : Pour Dindiki, c'est l'heure du déjuc. Je l'imagine descendant du haut de son arbre, gagnant la source où il s'abreuve.
Gide, Feuillets d'automne,1949, p. 1116. Rem. Ac. 1798, Ac. Compl. 1842, Guérin 1892 et Lar. 19esignalent que déjuc s'est dit aussi (autrefois), du temps du lever des hommes. Prononc. et Orth. : [deʒy] ds Lar. Lang. fr.; mais [deʒyk] ds Littré et DG. Admis ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. Fin xve-début xvies. au desjuc (R. de Collerye, Monologue du Resolu ds Hug.). Déverbal de desjuquer, var. normanno-pic. de déjucher*. Fréq. abs. littér. : 1. |