| DÉICOLE, subst. et adj. Littér., rare. (Personne) qui honore une divinité. Il n'y a presque point de peuples sur la terre qui ne soient déicoles (Lar. 19e). Cette séquence anonyme, écrite en l'honneur de saint Martin, je crois, s'adapte fort mal au lot énorme des déicoles qu'elle encense (Huysmans, Oblat,t. 2, 1903, p. 190).Prononc. : [deikɔl]. Étymol. et Hist. Fin xives. (Geu Saint Denis, éd. B. J. Seubert, 948), attest. isolée, à nouv. ds Ac. Compl. 1842; av. 1778 adj. (Voltaire d'apr. Boiste 1808). Empr. au lat. chrét. deicola. Bbg. Gohin 1903, p. 306. |