| DÉHISCENT, ENTE, adj. A.− BOT. et BIOL. Qui est soumis à la déhiscence. Anton. indéhiscent.Les fruits déhiscents, dont la paroi s'ouvre (Plantefol, Bot. et biol. végét.,t. 1, 1931, p. 520).Il [l'ovaire] peut être rattaché à la catégorie des glandes remaniées, du genre des glandes déhiscentes (Gérard, Anat. hum.,1912, p. 29). B.− P. anal. 1. ENTOMOL. Élytres déhiscents. Qui s'écartent légèrement l'un de l'autre à leur extrémité (cf. E. Perrier, Zool., t. 1, 1893, p. 1259). 2. Littér. [En parlant d'objets qui peuvent s'ouvrir] Les Valves d'or du Tabernacle déhiscent (Laforgue, Moral. légend.,1887, p. 119). Prononc. et Orth. : [deisɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. [ss] double ds Nod. 1844, Littré, DG. Admis ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1798 (L.C. Richard, Dict. élémentaire de bot.); 1813 les fruits capsulaires ou déhiscens (Candolle Bot., p. 385). Empr. au lat. dehiscens, part. prés. de dehiscere « s'ouvrir, s'entrouvrir ». |