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DÉCHAUSSEMENT, subst. masc.
A.− [En parlant d'une pers.] Peu usité. Action d'enlever des chaussures. La nourrice doit procéder sans brusquerie au déchaussement de l'enfant (Lar. 19e).
B.− [En parlant d'une chose] P. anal. Action de dénuder à la base; résultat de cette action :
On échoue tout d'abord, à l'emplacement de la jetée, des radeaux de fascines chargés de moellons dont le but est d'empêcher le déchaussement des pieux battus, déchaussement qui se produirait inévitablement sur les plages de sable si on ne prenait cette précaution. Bourde, Les Trav. publ.,1929, p. 229.
− Spécialement
♦ AGRIC. Action de dégager le pied des arbres et des vignes. Effectuer le déchaussement de la vigne (cf. Passelègue, Mach. agric.,1930, p. 46).
♦ ART DENT. Dénudation des racines provoquée par le décollement des gencives. Elle [Léa] (...) mirait ses fortes dents à peine menacées de déchaussement (Colette, Fin Chéri,1926, p. 182).
Prononc. et Orth. : [deʃosmɑ ̃]. Fér. 1768 écrit déchaûssement. Ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1538 « action de déchausser » (Est., s.v. ablaqueatio); 1671 dechaussement de la vigne (Pomey). Dér. de déchausser*; suff. -ment1*.