| DYSCRASIE, subst. fém. MÉDECINE A.− Vx. Mauvaise constitution ou mauvaise circulation des liquides corporels et organiques. On a incriminé au début une dyscrasie humorale, expression alors mal définie et qui était loin d'avoir la signification scientifique qu'elle revêt aujourd'hui (Bariéty, Coury, Hist. méd.,1963, p. 828). B.− Mod. ,,Perturbation de la crase sanguine`` (Méd. Biol. t. 1 1970) par excès ou par défaut d'un ou plusieurs éléments constitutifs : Ce n'est donc pas sur ces signes que la dyscrasie plasmocytaire trouve son autonomie, mais sur ses signes endocriniens et cutanés et sur le caractère particulier de la prolifération plasmocytaire.
J.-A. Lièvre, Dyscrasie plasmocytaire...ds Les Entretiens de Bichat, 1977, p. 177. Rem. La docum. atteste l'adj. dér. dyscrasique. Relatif à la dyscrasie. Sous l'influence de facteurs mécaniques, ou dyscrasiques, ou endocriniens, ou de quelque incident infectieux (Ravault, Vignon, Rhumatologie clinique, 1956, p. 823). Prononc. : [diskʀazi]. Étymol. et Hist. 1314 discrasie (H. de Mondeville, La Chirurgie, éd. A. Bos, 1505). Empr. au b. lat.dyscrasia « mauvaise constitution », gr. δ
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