| DYNASTIQUE, adj. Relatif à une dynastie ou aux dynasties. A.− [Correspond à dynastie A] 1. Qui a les caractères d'une dynastie. Système dynastique. La monarchie, quand elle est dynastique (Maurras, Kiel et Tanger,1914, p. 76). 2. Qui concerne une dynastie, propre à une dynastie particulière ou aux dynasties en général. Changement, guerre, intérêt, querelle dynastique; la question dynastique. Que ton corps entre les couples d'animaux de pierre repose dans la sépulture dynastique (Claudel, Repos 7ejour,1901, III, p. 852).Un mariage royal avec tout ce qu'il comporte de dynastique (Cocteau, Machine infern.,1934, III, p. 99).Ce mariage, qui assurait la succession dynastique (Grousset, Croisades,1939, p. 132). 3. En partic. Qui a rapport aux partisans d'une dynastie et spéc., sous la Restauration, aux partisans de la branche cadette des Bourbons (p. oppos. à légitimiste). Opposition dynastique. Madame de La Baudraye souriait en voyant faire à Lousteau un article dans le sens légitimiste et un article dans le sens dynastique sur un même événement (Balzac, Muse départ.,1844, p. 214). − Emploi subst. Il s'agit de savoir si nous allons céder le terrain aux catholiques, aux légitimistes, aux dynastiques (Sand, Souv. de 1848,1876, p. 94). B.− [Correspond à dynastie B 1] Ce vieux nom dynastique, qu'il fallait perpétuer (Van der Meersch, Invas. 14,1935, p. 480): Il [Jérôme Baudoin] était fils du célèbre Amédée Baudouin, indianiste insigne et l'un des patriarches de la philologie moderne. En France, les traditions dynastiques sont très exigeantes et Jérôme, pour honorer son nom, pour ne point déserter trop tôt la grande ombre que son père épandait autour de soi (...), Jérôme avait fréquenté l'école des langues orientales.
Duhamel, Chronique des Pasquier,Suzanne et les jeunes hommes, 1941, p. 121. Prononc. et Orth. : [dinastik]. Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. 1834 (Land.). Dér. du rad. de dynastie*; suff. -ique*. Fréq. abs. littér. : 39. |