| DRAMATURGIE, subst. fém. Art de composer les pièces de théâtre. La dramaturgie romantique; les progrès de la dramaturgie. Deux dramaturgies extrémistes sont nées, l'une est la dramaturgie de l'aveu intégral, l'autre est le théâtre du silence (Arts et litt.,t. 2, 1936, p. 3009):Pour en revenir à l'art théâtral, on trouvera dans le prologue de cet ouvrage les traits essentiels de la dramaturgie que je propose.
Apollinaire, Les Mamelles de Tirésias,1918, p. 868. − P. métaph. Nous voudrions aussi détecter la dramaturgie intime, la liturgie secrète par lesquelles la personne adopte son personnage − son masque − et le fait sien, grandit sa voix et ses gestes, (...) dramatise et joue son « rôle social » dans sa classe (Traité sociol.,1968, p. 373). Prononc. et Orth. : [dʀamatyʀ
ʒi]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. [Av. 1674 Chapelain trad. par dramaturgie l'ital. dramaturgia de L. Allacius au sens de « catalogue d'ouvrages dramatiques » d'apr. DG]; 1775 (Année littéraire, II, p. 3 ds Proschwitz Beaumarchais, p. 97). Dér. de dramaturge*; suff. -ie*. Fréq. abs. littér. : 6. Bbg. Ritter (E.). Les Quatre dict. fr. B. de l'Inst. nat. genevois. 1905, t. 36, p. 406. |