| DOMINOTERIE, subst. fém. PAPET., vx (cf. domino3). Fabrication et commerce de papiers imprimés et coloriés (appelés domino) utilisés notamment pour les jeux (loto, oie, etc.). Article de dominoterie. De nouvelles branches, se rattachant toutes à l'industrie et au commerce du papier − l'impression, la dominoterie, le livre, la librairie, l'édition − devenaient l'apanage de nouveaux membres de la famille (Cendrars, Or,1925, p. 22).− P. méton. Produit de cette industrie. Vendre de la dominoterie. Une boutique de cartes et dominoterie (Arnoux, Roi d'un jour,1956, p. 153). Rem. La docum. fournit le subst. dominotier, ière. Personne fabriquant ou faisant commerce de dominoterie. Sa femme a été demandée par un dominotier de Paris (Balzac, Corresp., 1832, p. 135). Prononc. et Orth. : [dɔminɔtʀi]. Ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. 1640 « articles fabriqués, vendus par le dominotier » (Déclar. du roi, nov., Tarif ds Littré : Dominoterie, autrement papier peint). Dér. du rad. de dominotier « fabricant, vendeur d'images peintes » (Rabelais, Pantagruel, éd. V.-L. Saulnier, chap. 20, p. 162), dér. de domino*, suff. -tier (-ier*) avec t consonne d'appui; suff. -erie*. Bbg. Darm. 1877, p. 73. Le Breton Grandmaison. Comment parlent les relieurs. Vie Lang. 1961, p. 436. |