| DOLIMAN, subst. masc. A.− Vêtement turc, longue robe à manches étroites, boutonnée devant sur la poitrine, serrée autour des reins et se portant sur les autres vêtements. Dans l'hiver, il est [le doliman] en drap fin, en velours, en soie ou en laine fourrée (Besch.1845) : Le slave ainsi que le magyar se prêtent à toutes les traductions : ma pauvre Atala a été accoutrée d'une robe de point de Hongrie; elle porte aussi un doliman arménien et un voile arabe.
Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe,t. 4, 1848, p. 250. B.− P. ext., vx. Dolman*. Un bonnet de police et un vieux doliman qu'on me donna [dans ce détachement de hussards noirs] (Vidocq, Mém.,t. 1, 1828-29, p. 171). Prononc. et Orth. : [dɔlimɑ
̃]. Ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. 1519 (T. Spandugino, La Genealogie du grant Turc..., E VII rods Z. rom. Philol., t. 88, p. 428). Empr. au turcdolama « manteau de parade rouge, porté par les janissaires » (Lok. no530). Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Arveiller (R.). Addenda au FEW. XIX... Z. rom. Philol. 1972, t. 88, pp. 428-429. |