| DIOSCURES, subst. masc. plur. MYTH. GR. Couple d'enfants divins. La fondation de Thèbes, tantôt par les Spartoï, tantôt par les dioscures Amphion et Zetos (Levi-Strauss, Anthropol. struct.,1958, p. 241).− Spéc. a) Les jumeaux Castor et Pollux, fils de Léda, épouse de Tyndare, et de Zeus, et frères d'Hélène et de Clytemnestre. Nous voyons les dioscures Castor et Pollux, chefs de cette expédition avec Jason (Dupuis, Orig. cultes,1796, p. 237). Rem. On rencontre parfois le sing. dioscure. Mon désir de lui donner [à Léda] comme héritier un dioscure (Gide, Thésée, 1946, p. 1427). b) ASTRON. GR. Constellation des Gémeaux. En appos., rare. Les étoiles Dioscures (Claudel, Protée,1927, I, 5, p. 378): Comme l'ourse et les dioscures
Percent des branchages touffus
On voit dans vos lueurs obscures
Remuer un monde confus.
Hugo, Toute la lyre,t. 1, 1885, p. 302. Prononc. et Orth. Seule transcr. ds Land. 1834 et ds Littré : di-o-sku-r'. Enregistré au plur. ds l'ensemble des dict. généraux. Étymol. et Hist. 1732 (Trév.). Empr. au gr.
Δ
ι
ο
́
σ
κ
ο
ρ
ο
ι, les Dioscures : Castor et Pollux. Fréq. abs. littér. : 14. |