| DIORITE, subst. fém. Roche éruptive grenue, dense et très dure, composée en proportions variables de feldspath et d'amphibole qui en changent l'aspect et la couleur selon les cas. Diorite à mica, orbiculaire, quartzique ou quartzifère. La diorite (...) est après le silex la roche la plus utilisée (Mortillet, Préhist.,1882, p. 539).À l'époque de la XIIedynastie, la serpentine et l'albâtre (...) remplacent entièrement les belles diorites (Déchelette, Manuel archéol. préhist. celt. et gallorom.,t. 2, 1914, p. 392).Ce beau et pur cercueil de diorite noire (Claudel, Poète regarde Croix,1938, p. 247).Rem. La plupart des dict. gén. des xixeet xxes. fait de ce terme un subst. fém., quelques-uns cependant le donnent comme subst. masc. (Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Littré, Bél. 1957). Prononc. et Orth. : [djɔ
ʀit]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1819 (Brongniart ds Dict. des sc. nat. t. 1, Strasbourg, F.-G. Levrault, t. 13, p. 287). Dér. du rad. du gr. δ
ι
ο
ρ
ι
́
ζ
ω « distinguer », cette roche étant formée de parties distinctes; suff. -ite*; terme proposé par le minéralogiste et géologue français A. Brongniart [1770-1843], supra. Fréq. abs. littér. : 5. |