| DIŒCIE, subst. fém. BOT. [Dans le système de Linné] Classe groupant les plantes dont les fleurs mâles et les fleurs femelles se trouvent sur des pieds séparés; état de ces plantes (s'oppose à monœcie). Cette plante constitue un genre nouveau, qui appartient à la dioécie hexandrie du système sexuel de Linné (Voy. La Pérouse,t. 4, 1797, p. 267).La mercuriale, le chanvre, le saule, appartiennent à la diœcie (Ac.1835, 1878).Prononc. et Orth. Dernière transcr. ds DG : di-é-si. La prononc. de
œ
en [e] fermé se rencontre dans les mots lat. ou gréco-lat. du type fœtus et dans tous les mots savants calqués sur le lat. ou le gréco-lat. du type cœlentérés, cœliaque, fœtal, œcanthe, œcidie, œconmène, œcuménique, œdème, œnologie, œsophage, œstre, periœciens, périœsophagien. Ds certains de ces mots on a qqf. la graph. é : cœnure/cénure, phœnix/phénix (cf. Fouché Prononc. 1959, p. 187 et 188). Noter que Land. 1834 et Littré transcrivent [ε] ouvert [diεsi]. Le mot est admis ds Ac. 1835, 1878. Étymol. et Hist. 1783 (Bulliard Bot.). Francisation du lat. sc. diœcia (du gr. δ
ι- « deux fois » et de ο
̓
ι
κ
ι
́
α « maison ») nom d'une classe établie par Linné (1735, Syst. nat. XXII, p. 50) comprenant les végétaux dioïques. Fréq. abs. littér. : 2. |