| * Dans l'article "DIGESTIBLE,, adj." DIGESTIBLE, adj. Qui peut être digéré : Les crustacés, écrevisses, crevettes, langoustes, homards, ont une chair peu digestible mais très nutritive, savoureuse, phosphorée, riche en azote...
Macaigne, Précis d'hygiène,1911, p. 233. ♦ P. métaph. J'ai avoué que le sermon m'était devenu peu digestible. L'aveu a presque scandalisé (Amiel, Journal,1866, p. 455). − Spéc., dans le domaine de la nutrition.Assimilable. À poids égal, le pain complet libère, dans l'organisme, un peu moins d'énergie que le pain blanc, par suite de la présence de cellulose non digestible (R. Lalanne, Alim. hum.,1942, p. 79). Prononc. et Orth. : [diʒ
εstibl̥]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1314 (H. de Mondeville, La Chirurgie, 1606 ds T.-L. : La diete soit digestible, generative de bon sanc); 1359-77 « facile à digérer » (Gace de La Buigne, Deduis, ms Lyon, 607, fo91d); 1866 fig. (Amiel, loc. cit.). Empr. au b. lat.digestibilis « qui facilite la digestion » et « digeste ». Fréq. abs. littér. : 2. DÉR. Digestibilité, subst. fém.Qualité de ce qui est facile à digérer. − « Jacquot, tu vas goûter mes nouvelles confitures? » − « Saveur exquise, digestibilité parfaite, murmura Jacques » (Martin du G., Thib.,Belle sais., 1923, p. 905).Spéc., dans le domaine de la nutrition.,,Propriété que possède un aliment d'être aisément digéré`` (Méd. Biol. t. 1 1970). Degré, coefficient de digestibilité. L'emploi des antiseptiques doit être interdit pour la conservation des substances alimentaires. (...) Le formol est très antiseptique, mais il se combine avec les albuminoïdes et leur enlève leur digestibilité (Macaigne, Précis hyg.,1911, p. 230).− [diʒ
εstibilité]. − 1reattest. 1805 (Cuvier, Anat. comp., t. 3, p. 365); de digestible, suff. -ité*. − Fréq. abs. littér. : à 3. BBG. − Gohin 1903, p. 276. − Quem. Fichier (s.v. digestibilité). |