| DIAPHYSE, subst. fém. ANAT. Partie moyenne (d'un os long). Diaphyse du fémur; fracture de la diaphyse humorale. On doit distinguer, dans chaque os long, une diaphyse, tige centrale de l'os, et deux épiphyses (Policard, Histol. physiol.,1922, p. 424).Rem. 1. Le sens étymol. de « séparation, cloison » est signalé par plusieurs dict. au xixes. (Littré, Guérin 1892), mais cet emploi n'est pas attesté ds la docum. 2. On rencontre ds la docum. diaphysaire, adj. Qui a rapport à la diaphyse de l'os. La tuberculose diaphysaire (Calmette, Infection bacill. et tubercul., 1920, p. 202). Prononc. : [djafi:z]. Étymol. et Hist. 1. 1561 (A. Paré, IV, 34 ds Hug. : Elle reçoit le ligament cartilagineux et quasi osseux, produit de l'eminence d'entre les deux cavités de l'epiphyse superieure de l'os de la jambe, qu'Hippocrates au livre des Fractures appelle en son langage diaphyse); 2. 1823 « corps, partie moyenne des os longs » ([L. Jacques], Dict. des termes de méd., chir., art vét., hist. nat., bot., phys., chim.). Empr. au gr.
δ
ι
α
́
φ
υ
σ
ι
ς « interstice, division », terme d'anat. chez Hippocrate, Fract., 12 ds Liddell-Scott. Fréq. abs. littér. : 2. |