| DIAPALME, subst. masc. Vx, PHARM. Emplâtre siccatif, composé d'huile de palme, de litharge et de sulfate de zinc. Si ces glandes viennent à suppurer et à s'ouvrir, on n'y mettra, comme défensif, qu'un simple emplâtre de diapalme, ou d'onguent divin (Geoffroy, Méd. pratique,1800, p. 312).♦ Cérat de diapalme. ,,Diapalme auquel on a donné la consistance d'un onguent en le mêlant avec le quart de son poids d'olive`` (Ac. 1835, 1878). Rem. Attesté par tous les dict. du xixes. à partir d'Ac. 1798 et par Nouv. Lar. ill., Lar. 20eet Quillet 1965. Prononc. et Orth. Dernière transcr. ds DG : dyàpàlm'. Ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. 1370 (Grande chirurgie de Guy de Chauliac d'apr. Sigurs ds Fr. mod., t. 33, p. 205), attest. isolée; av. 1630 ([N.A.] La Framboisière,
Œuv., p. 748 ds Gdf. Compl.). Composé de palme*, l'huile de palme entrant dans la composition de cet emplâtre et du gr. δ
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́ exprimant la matière. |