| DIAMANTER, verbe trans. Littér. [Le suj. désigne gén. un phénomène lumineux, comme les rayons du soleil] Faire briller comme un diamant. J'ai vu les blancs frimas que le jour diamante (Pommier, Colifichets,1860, p. 90).L'araignée des bois tisse sa toile que la rosée et le soleil diamantent et dorent (Verlaine,
Œuvres compl,t. 5, Biogr. de poètes et littérateurs [A. Theuriet], 1896, p. 476).Rem. La plupart des dict. gén. (sauf Ac.) attestent en outre le sens (parfois signalé comme inusité) de « orner de diamants »; quelques-uns signalent un emploi en industr. « garnir un outil ou une pièce d'une pointe de diamant ». Prononc. : [djamɑ
̃te]. Étymol. et Hist. A. Adj. diamanté 1782 « orné de diamants » (S. Mercier, Tableau de Paris, t. 2, p. 185); 1831 « qui a l'éclat du diamant » (Balzac, Peau chagr., p. 289 : La Loire et ses longues nappes diamantées). B. Verbe diamanter 1801 « couvrir de diamants; convertir en diamant » (S. Mercier, Néol., t. 1, p. 186). Dér. de diamant*; suff. -é*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 3. Bbg. Gohin 1903, p. 247. − Mat. Louis-Philippe. 1951, p. 323. − Quem. Fichier. |