| DIACODE, subst. masc. PHARM. Sirop préparé autrefois avec des têtes de pavots blancs, aujourd'hui avec de la teinture d'opium, et ayant des propriétés calmantes. On donnera le même jour le soir un léger calmant, comme deux ou trois gros de diacode (Geoffroy, Méd. prat.,1800, p. 107).− Emploi en appos. Sirop diacode. M. Colin ordonna un mélange de quinine et de sirop diacode (Michelet, Journal,1860, p. 431). Prononc. : [djakɔd]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1256 dyacodion (Rég. du corps, 55, 16 ds T.-L.); 1732 le syrop de diacode (Hecquet d'apr. R. Arveiller ds R. Ling. rom. t. 35, p. 219). Empr. au lat. médiév.diacodion « pavots » (1250 ds Latham) lui-même empr. au grec δ
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ν « au moyen de pavots ». Fréq. abs. littér. : 3. Bbg. Arveiller (R.) R. Ling. rom. 1971, t. 35, no137/138, p. 219. − Quem. 2es. t. 1 1970. |