| DIABLEZOT, interj. Vx et région., fam. [Pour appuyer vivement une déclaration, une constatation] Cf. bon Dieu*!J'ai débuché un beau lieuvre, la maîtresse! Diablezot! un lieuvre ed'dix, onze livres (Martin du G., Gonfle,1928, I, 1, p. 1173).Diablezot! ça l'allait mal pour not' apothicare! (Martin du G., Gonfle,1928I, 5, p. 1188).Rem. 1. Attesté ds la plupart des dict. du xixes., absent des dict. du xxes. 2. Selon Ac. 1798-1835 diablezot a eu la valeur d'une exclam. signifiant ,,je ne suis point assez sot pour cela`` : Vous pensez qu'on doive vous croire, diablezot. Prononc. et Orth. Dernière transcr. ds DG : dyà-ble-zó (avec [a] ant. cf. diable). Admis ds Ac. 1740-1878. Var. diable zot ds DG. Étymol. et Hist. 1633 au diable zot (A. de Monluc Comédie des proverbes, III, II, éd. Anc. Théâtre fr., IX, 66). Prob. empr. à l'ital. diavolo zoppo, diaolo zoto en ital. du nord « le diable boiteux » représentation pop. du diable qui se confond avec celle du dieu païen Vulcain (d'apr. DEI). Fréq. abs. littér. : 15. |