| DEY, subst. masc. Chef du gouvernement d'Alger jusqu'à la colonisation. Sans chasse-mouches pas de dey d'Alger (Prévert, Paroles,1946, p. 11):« ... les pirates d'Alger, (...) emportèrent la duchesse, alors enceinte de moi, malgré ses cris, jusqu'à leur barque, qui (...) rejoignit la galère capitane abritée dans une crique. Présentée au dey, ma mère lui plut et devint sa favorite... »
Gautier, Le Capitaine Fracasse,1863, p. 451. Prononc. et Orth. : [dε]. Ds Ac. 1762-1932. Var. vieillie day ds DG. Homon. dais, dès. Étymol. et Hist. 1613 dey (Corresp. des Beys de Tunis et des Consuls de France avec la cour, t. I, p. 9 ds Z. rom Philol., t. 87, p. 542 : le dict seigneur IssoufDey). Empr. au turcdāi « oncle maternel » mot devenu ensuite titre honorifique des gouverneurs de Tunis et d'Alger (FEW t. 19, p. 38 b). Fréq. abs. littér. : 5. Bbg. Boulan 1934, p. 185. |