| DESSIC(C)ATIF, IVE,(DESSICATIF, DESSICCATIF) adj. et subst. masc. A. − Propre à dessécher. Onguent dessiccatif; eau dessiccative; vertu dessiccative (Ac. 1878); [en peinture] huiles dessiccatives (Ac. 1932). Des détersifs plus ou moins dessicatifs (Geoffroy, Méd. prat.,1800, p. 255): ... nous ferons un feu d'enfer pour sécher les peintures; nous avons des procédés dessiccatifs, car il ne faut pas danser dans un brouillard exhalé par le plâtre.
Balzac, César Birotteau,1837, p. 162. B.− Emploi subst. Substance dessiccative. Un bon dessicatif (Ac.). Rem. On rencontre ds la docum. l'adj. dessiccateur, euse. Qui dessèche, formé sur le même rad. et attesté dep. 1838 (Ac. Compl. 1842). J'adressai au vent dessiccateur une allocution pleine d'invectives (Brillat-Sav., Physiol. goût, 1825, p. 133). Prononc. et Orth. : [desikatif], fém. [-i:v]. Var. [dεs-] ds Nod. 1844 et Littré (cf. dé-). Admis ds Ac. 1694-1932. Écrit avec 1 c ds Fér : 1768, Fér. Crit. t. 1 1787, Land. 1834, Gattel 1841; cf. aussi Geoffroy, loc. cit. Cf. dessiccation. Étymol. et Hist. 1314 medecine desicative, medecines dessicatives (H. de Mondeville, Chirurgie, 1217 et 1033 ds T.-L.). Empr. au b. lat.desiccativus, dér. du rad. du supin de desiccare « dessécher, sécher ». Fréq. abs. littér. : 2. |